Jean-Do Vessié et Alain Hoet détendus avant le match. Pour les 90 minutes qui ont suivi, on a eu droit à du Jean-Do pur jus dans le dug-out
Dire qu'on a vécu un grand match ce dimanche à Obigies serait un peu travestir la vérité. Si on laissera à Fabien Delbeeke et Jean-Do Vessié le soin d'analyser les prestations individuelles et de corriger ce qui doit l'être, on peut reconnaître des circonstances atténuantes aux acteurs: le stress d'un premier match, devant un nombreux public, un jeune arbitre aux abois - les cartes ont plu, dont une rouge à un Simon Draoui qui sera resté deux minutes au jeu et qui se demande encore ce qui lui est arrivé ! -, et une surface de jeu ne facilitant pas le développement d'un jeu posé. Averti par Fabien de l'état du terrain, Jean-Do considérait le match amical du dernier mardi à Vacresse comme une mise en situation réelle. Les Templeuvois sont repartis d'Obigies avec les trois points, et c'est ce qui leur importait finalement le plus...
La faculté de réaction des Templeuvois a été par deux fois traduite au marquoir à la vitesse de l'éclair, et ces buts inscrits immédiatement après avoir concédé ont fait très mal aux locaux. Au but d'ouverture de Baudry (28e) consécutif à une perte de balle, répondait l'égalisation d'Ibrahim Andal (30e), opportuniste en diable. Le numéro 9 templeuvois connaissait deux minutes de rêve, lui qui exploitait dans la minute suivante une erreur de Jérémy Marlière trahi par un rebond. Et, dans un second temps, Tom Dellettre redonnait l'avance à ses couleurs d'une frappe au sol dans le coin droit une minute (38e) après le 2-2 inscrit par Thomas Hovine sur pénalty.
La joie d'Ibou Andal après son second but
Le score final était donc acquis à la pause, et il aurait pu être plus large, le hors-jeu sifflé sur la tête de Jimmy Van Cauter à la réception d'un coup-franc latéral d'Amaury Dailly prêtant à discussion.
Les consignes les plus fréquentes venues du banc templeuvois concernaient le bloc-équipe que Jean-Do souhaitait voir plus haut, et le jeu au sol qui était contredit par un jeu trop souvent long, dans le chef de Van Cauter notamment.
Le coach templeuvois avait disposé ses hommes dans un classique 4-2-3-1, avec de droite à gauche en défense, Lefèvre, Voiturier, Mulnard et Deneyer. Arnaud Croin et Vancauter en pare-chocs défensifs, le couteau suisse Amaury Dailly en 10 et derrière le ballon pour les phases arrêtées; et en trio d'attaque, Dellettre, Andal et Jérémy Zenner.
Les motifs de satisfaction de Jean-Do:
- L'envie, la mentalité: Valentin Mulnard, très précieux dans ma ligne arrière, Van Cauter et Croin fidèles à eux-mêmes dans la ligne médiane, et la combativité de mes attaquants qui ont fait le travail, en étant constamment dans les pieds des défenseurs pour provoquer l'erreur
- Andal qui a retouvé le chemin des filets
Les points à améliorer:
- la rigueur défensive: on ne peut pas prendre de tels buts...
- le press insuffisant, dû à un bloc positionné trop bas. Nous l'avions pourtant travaillé avec bonheur le jeudi face au Pays Blanc. C'est une tâche collective, si deux ou trois ne suivent pas, c'est foutu...
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