La mi-septembre sonne la rentrée des étudiants du Supérieur. Ce qui implique pour ceux qui partent en kot des difficultés, voire l'impossibilité de s'entraîner en semaine. S'il est tout à fait évident, surtout à notre niveau, que les études passent avant un sport-loisir, cette contrainte complique la tâche des entraîneurs qui ont une proportion importante de jeunes joueurs dans leur noyau. C'est le cas de Florian Sénéca au FC Bléharies. L'occasion de lui rendre une petite visite...
Un équilibre à trouver
Mathis Évrard, Adrien Pottiez, Thomas Bouttiaux, Antonin Marghem, Tristan Delacroix, Gaspard Cambier, c'est une fraction conséquente du noyau bléharien qui va entamer une année universitaire ou en Haute École. "Comme ils font leurs études à Louvain ou Bruxelles, je ne les aurai plus la semaine, relate Florian. Ceci dit, la plupart vont intégrer des sections sportives, et certains ont de toute manière des vma entre 19 et 21. À la reprise, ils couraient comme des lapins malgré la longue période d'interruption. Pas d'inquiétudes à avoir quant à l'entretien de leur condition, mais je devrai trouver un équilibre dans les sélections entre ceux qui pourront s'entraîner au club et ces étudiants. D'autant qu'il est quasi impossible d'envisager un décalage au vendredi; je me vois mal les convoquer après une séance d'athlétisme le matin et de piscine l'après-midi! Et puis, mes anciens ne sont vraiment pas chauds à cette perspective..."
L'expérience derrière, la jeunesse devant
Florian assure la base défensive avec ses éléments les plus expérimentés: "Thomas Meurant, Christophe Turpin et Joseph Bruggeman occupent généralement les postes centraux de 3, 4 et 6; leur vécu est précieux pour calmer le jeu, temporiser et ressortir des ballons exploitables."
"Devant, les jeunes s'en donnent à coeur joie. Antonin Marghem symbolise notre réussite actuelle, il a marqué à chaque match: trois fois bien placé, ce qui témoigne de son sens du but. Technique, de dribble notamment, vitesse, vision du jeu, le garçon a d'évidentes qualités. Corentin Douterlungne, aujourd'hui T1 à Estaimbourg, l'a coaché chez nous en jeunes, au même titre que Thomas Bouttiaux. Nous sommes conscients que leur potentiel les amènera à évoluer plus haut dans un avenir proche, et nous serons les premiers à nous féliciter de leur éclosion."
Les 30 points au plus vite
Le coach ne peut que se réjouir du maximum de points récoltés au terme du premier triptyque du championnat, mais ne s'enflamme pas pour autant: "Pas d'euphorie après les deux récents succès face à des concurrents directs. Nous sommes satisfaits de ce bon début, c'est sûr, et nous savourons ces moments de réussite, jour après jour, même à l'entraînement, mais cela ne modifie en rien nos objectifs et notre philosophie: prendre du plaisir sans... se prendre la tête. Surtout après la période délicate à tous niveaux dont nous sortons à peine. Heureux de retrouver la compétition, nous avons d'abord affronté un Béclers certes déforcé, même si nous, c'est toutes les semaines que nous alignons cinq joueurs de moins de vingt ans... À Wez, nous avons eu beaucoup de réussite, il faut le reconnaître, l'adversaire frappant deux fois la barre sur coup-franc. Face à Taintignies, on a poussé jusqu'au bout pour forcer la décision. Pour l'instant, la pièce tombe toujours de notre côté. Ce sont trois victoires avec un but d'écart, mais avec un peu plus de lucidité, nous aurions pu prendre une avance plus confortable. Il y a parfois de la précipitation, c'est un petit péché de jeunesse qui fait partie de l'apprentissage."
Une dernière séance en nombre avant un moment...
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