Yves Moreau a emmené fin juillet son équipe du FC Ellezelles (P3) pour un week-end de team building à La Roche-en-Ardenne, dans un gîte de grande capacité. Du vendredi soir au dimanche fin d'après-midi, deux jours complets de vie commune afin de souder le groupe et intégrer la douzaine de nouveaux joueurs. Une initiative que le coach n'a pas imposée d'autorité, mais convenu avec ses gars, ceux-ci devant y aller de leur poche pour compléter la cagnotte existante suite à un repas organisé il y a deux ans de cela.
Pour Côté Coach, Yves nous livre ses impressions sur ce temps fort de sa préparation.
Responsabiliser
"Ce week-end était un projet d'équipe. Il était important pour moi que les joueurs s'investissent dans l'organisation, que tout ne repose pas sur les épaules d'une seule personne. Une cellule de 4 ou 5 s'est créée pour bien répartir les nombreuses tâches: chercher le logement, réserver, récolter l'argent, payer, faire les courses, etc."
Un bon challenge
Accueil chaleureux
L'après-midi était initialement prévu un match face aux voisins d'Anvaing qui étaient eux aussi censés se retrouver en stage dans la région, mais hélas leur camping a été victime des terribles inondations. "Nous avons alors lancé un appel sur Facebook, auquel ont favorablement répondu les Réserves de Tenneville. Une opposition suffisante après les libations de la veille! Seul un joueur qui ne boit pas d'alcool a su évoluer à son niveau." Yves et ses hommes ont pu vérifier le sens de l'accueil des Ardennais, sous forme d'une sympathique réception après la rencontre.
Grosse ambiance
La seconde soirée promettait d'être encore plus festive que la veille: barbecue, Time's Up party organisée par Steven Visée - "un joueur cadre, très précieux, qui apporte son expérience aux plus jeunes et prend ses responsabilités" - et les chants des nouveaux - "très à l'aise, ils n'ont pas eu peur de se tourner en ridicule, il est vrai que l'alcool désinhibe" (rires) - ainsi que ceux mis au point par le gardien, Jérôme Defrançois: "comme un Capo dans une tribune d'ultras, il a créé de futurs chants de victoire. Un fameux leader d'ambiance, je crois bien qu'il n'a pas dormi du séjour!"
Prendre sur soi
Les excès inhérents à ce genre de rassemblement sont inévitables. Pas toujours évident pour le responsable sportif: "J'ai bien dû prendre sur moi par rapport à la fête; ils dansent, ils chantent, ils boivent, et ça devient vite incontrôlable. En même temps, c'est pour ça qu'on l'organise. Et puis, ils ont assuré les lendemains."
Comme des enfants
Après le rangement et le nettoyage du dimanche matin, les troupes se sont rapprochées de leurs Collines avec un resto et un laser game à Mons, "où nous nous sommes éclatés comme des gamins!"
Ca vaut le coup!
"Nous avons passé de très bons moments, beaucoup ri, et nous nous sommes créé des souvenirs forts. Avec un noyau en pleine reconstruction, c'était idéal pour apprendre à mieux se connaître. Prendre les repas ensemble favorise considérablement la cohésion. Le jeu soude les liens. Les joueurs sont de plus en plus à l'aise les uns avec les autres. Ils pourront ainsi se dire plus facilement les choses sur le terrain, ça ne peut être que bénéfique."
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