Templeuve a confirmé face à Anvaing le précieux succès obtenu sur les terres d'Obigies. Les victimes de ce bon départ s'attribuent des manquements, mais il n'empêche que quelque chose semble avoir changé à la Providence. Nous avons débriefé ces débuts fructueux avec Jean-Do.
Fabien Delbeeke évoquait les cadeaux offerts par ses joueurs, et David François affirme qu'ils ont été "battus par eux-mêmes". Et le mérite de Templeuve, là-dedans?
Les buts inscrits par Obigies venaient aussi de grossières erreurs de notre part. Et hier, nous offrons un pénalty à Anvaing. Nous n'y sommes tout de même pour rien si l'adversaire en commet plus que nous. Anvaing aurait pu prendre un point, peut-être même les trois, si ses joueurs s'étaient montrés plus opportunistes devant le but, surtout sur phases arrêtées, leur point fort. Mais ils n'en ont pas profité. Et David Roland n'a eu qu'un véritable arrêt à faire, sur un tir de David François. Notre première armure était insuffisante dans l'impact, mais nous avons rectifié le tir et mieux presté par la suite. La mise au point faite à la pause a porté ses fruits, et nos gars sont remontés avec une autre mentalité et un nouveau dynamisme. Nous avons mis à profit le pénalty obtenu à la reprise et enchaîné immédiatement avec le deuxième. Et nous aussi avons galvaudé des possibilités en égalité voire supériorité numérique.
Un six sur six, surtout comparé au zéro sur six de l'an passé, ce doivent être de bien agréables sensations...
Tout à fait. Le scénario n'est jamais connu à l'avance, c'est pour cela que nous continuerons à prendre match par match. Le grand changement, c'est la mentalité collective. Plusieurs facteurs que nous avons déjà souvent évoqués expliquent notre échec de la saison dernière: les blessures de pions majeurs, une non-acceptation de la concurrence qui a débouché sur un groupe trop restreint, et dès lors un investissement qui n'était pas maximal. Nous avons élargi le noyau, en misant sur la jeunesse. Qui amène un certain stress par son insouciance, quand ce n'est pas de l'inconscience, mais qui ne lâche rien. La concurrence présente dans toutes les lignes pousse chacun à se battre. Celui qui est titularisé sait qu'il doit prester pour garder sa place. Et bien sûr, quand les résultats suivent, une dynamique positive s'installe...
On dit souvent qu'une hirondelle ne fait pas le printemps, mais un Ibou?
Même s'il n'est pas fit à 100%, notre attaquant est en pleine confiance: tout ce qu'il touche, c'est goal! On sait toute l'importance des stats pour un buteur. J'en suis très content pour le garçon, qui a été souvent handicapé par des blessures la saison dernière. Je touche du bois, pour lui et pour l'équipe.
Gare à ceux qui, dans le groupe, se comporteraient cette semaine comme si ça allait être facile à la Montkainoise?
C'est clair, pas d'euphorie. Nous devrons confirmer dans ce qui a tout du match piège. Je me souviens de la dernière saison de la Montkainoise en P2. Nous avions émergé 2-1 de justesse et partagé 1-1 alors qu'ils étaient bons derniers. Après cette belle victoire, je leur ai dit de savourer la troisième mi-temps comme ils le mériatient mais de se remettre en question dès aujourd'hui et de se préparer de façon optimale. Je retaperai évidemment sur le clou demain à l'entraînement. Il ne faut surtout pas croire que ça va aller tout seul, en prestant avec le frein à main.
Un petit mot sur l'équipe d'Anvaing, qui s'apprête à recevoir Ère...
Anvaing possède une très belle équipe, fort solide. Elle sera là, comme l'an passé. Il faut juste que la sauce prenne. Rigaut était absent, et Hustache a été épargné par mesure de précaution. Quand toutes leurs forces vives seront disponibles, le talent présent leur permettra de se redresser. Leur groupe sera en tout cas revanchard. Face à Ère, c'est un nouveau gros test. L'affrontement sera serré. Anvaing aura l'avantage du terrain, mais je ne me risquerai pas à un pronostic...
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