dimanche 27 février 2022

Giovanni Seynhaeve au lendemain d'une quinzième victoire

Les réactions de Giovanni Seynhaeve dans la foulée de la victoire d'hier soir, 4-1 face à Estaimbourg...



© Bernard Libert


Giovanni, je t'imagine dans la douce euphorie d'un dimanche matin lendemain de victoire, une sensation bien agréable?

Surtout les sensations d'un lendemain de buvette prolongée, c'est un peu difficile ce matin! Plus sérieusement, ça fait plaisir bien sûr. Il y avait un peu plus de 300 personnes, ce sont des rendez-vous excitants. Nous connaissions Estaimbourg par coeur; nous les avons pressés haut avec une saine agressivité afin de les empêcher de développer leur jeu.



© Bernard Libert

Êtes-vous restés dans votre récent 4-4-2 en losange ou au contraire revenus au plus classique 4-3-3?

Nous sommes déjà revenus à l'ancienne formule la semaine dernière. À la mi-temps face à Péruwelz, je n'étais pas content de l'animation et j'ai remis en place notre 4-2-3-1. Même si ce n'était pas terrible, j'ai déjà senti mes joueurs libérés en reprenant ce système plus classique.

Émile Windal absent, Quentin Tambour sur le banc, Théo Bulteel de retour titulaire, le groupe tourne...

Émile est rentré malade de l'unif vendredi. Pour le reste, je fais effectivement tourner. J'ai la chance de pouvoir compter sur différents profils. Corentin Doutrelungne me confiait d'ailleurs que si nous allons au bout, c'est parce que nous disposons de 18 ou 19 éléments de qualité semblable...

Match après match, à présent, chaque victoire sera un pas vers le titre...

Oui, nous serons attentifs aux résultats du jour, notamment le déplacement délicat d'Anvaing à Herseaux. Il n'est pas impossible que j'aille y assister. La semaine prochaine, on se méfiera du match à Meslin où il y a eu du changement. Ils prennent des points, leur terrain n'est pas facile, nous aurons deux suspendus, un joueur empêché pour raisons professionnelles, ce sont des paramètres à prendre en compte.




Au vu des programmes respectifs de vos poursuivants immédiats, on peut dire même si c'est une formule bateau que votre principal adversaire, c'est vous-mêmes?

C'est exactement ce qu'on se disait hier soir. Nous venons d'affronter des gros morceaux depuis la reprise. Sur papier, ça devient plus abordable mais nous ne devons prendre personne à la légère. À ce propos, j'ai une confiance totale dans mon groupe, on ne va pas relâcher...

24/30 et 21/30 lors des deux premières tranches, encore mieux pour la dernière?

On n'en a pas parlé. Par contre, nous avons d'autres challenges, comme celui de finir invaincus à domicile. J'ai dans le groupe des gars férus de statistiques. Terminer avec la meilleure défense et/ou la meilleure attaque ferait plaisir à certains secteurs.




Pas trop contrarié par les bruits inhérents à la période? Où en êtes-vous de la construction de ton futur noyau?

Je trouve que ça commence beaucoup trop tôt et ça m'embête toujours. Les premières rumeurs sont arrivées début décembre. Nous sommes proches de la Flandre, de Moen par exemple, et plusieurs de mes joueurs ont été contactés. Nous avons donc travaillé de notre côté, trois vendredis de suite après l'entraînement. Pas moins de vingt joueurs de mon noyau ont choisi de rester chez nous. Seuls trois qui ont moins de temps de jeu vont changer de club. Au rayon des arrivées, un jeune gars de 19 ans faisant partie du noyau d'Evergem mais évoluant en Réserve s'est présenté à nous; il va déménager de Gand à Mouscron, son test s'est avéré concluant, il s'entraîne déjà avec le groupe.  

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